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L’élastique se détend et se retend !

cap_hornAprès avoir franchi le Horn en 2002 sur Orange puis en 2005 à bord d’Orange 2 dans le cadre du Trophée Jules Verne, Yann a débordé le cap mythique pour la troisième fois le vendredi 30 décembre après 54 jours 4 heures et 54 minutes de course en solitaire.

Yann Eliès est parvenu à reprendre l’avantage et à creuser encore un peu plus l’écart sur le skipper de Finistère Mer Vent, Jean Le Cam. Ces dernières 48h00, il est même revenu à moins de 42 milles de Jean-Pierre Dick.

De quoi rebooster le moral du skipper du 60 pieds Quéguiner – Leucémie Espoir, de retour à la 5ème place dans le classement et surtout avant l’arrivée d’une nouvelle dépression avec, à la clé, au moins 48h00 de près dans du vent assez fort !

 

 

 

 

Le regard de Yann Eliès sur la performance de Thomas Coville qui a bouclé le dimanche 25 décembre dernier son tour du monde en solitaire en 49 jours 3 heures 7 minutes et 38 secondes :

« Elle est incroyable ! Thomas a mis un jour de moins que nous, à 14, sur Orange 2 il y a 15 ans ! Quand on voit l’état dans lequel il s’est mis, on voit qu’il a vraiment tout donné. Certes, il a eu une météo fabuleuse mais il a sû l’exploiter à merveille. Il n’est pas loin d’avoir réalisé ce qu’on peut faire de mieux avec des bateaux archimédiens et ça plante le décor pour les bateaux, nouvelle génération. On sent qu’on est un peu à la fin d’un cycle. Il va falloir laisser la place à de nouvelles technologies pour aller passer le mur du son. Le truc, c’est qu’on ne sait pas encore combien de temps ça va prendre de mettre au point ces machines, ni comment elles vont s’accommoder du terrain de jeu qu’est le tour du monde. Dans tous les cas, j’ai contacté Jean-Luc Nélias qui est un artisan important dans la réussite de ce projet là aussi et j’ai tenu à le féliciter car on parle souvent du skipper mais peu de leurs équipes.

Quant à Thomas, je me mets à sa place, je pense qu’il nage dans le bonheur et c’est mérité. J’ai hâte d’arriver du coup ! De couper la ligne d’arrivée aux Sables d’Olonne et de connaître l’émotion de ce que peut provoquer le fait de boucler un tour du monde en solitaire. J’ai hâte, c’est mon objectif et c’est ce qui m’anime maintenant au quotidien. »

 

Yann vous souhaite également une bonne année 2017  !

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