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#VG2016 : départ imminent !

Le village du Vendée Globe a ouvert ses portes

Ce samedi 15 octobre, Yves Auvinet, Président de la SAEM Vendée et Bruno Retailleau, Président de la Région Pays de la Loire, ont coupé le traditionnel ruban marquant l’ouverture officielle du Village du Vendée Globe au grand public. Notre skipper, Yann Eliès et les 28 autres concurrents étaient bien entendu présents lors de la cérémonie.

C’est officiellement parti pour trois semaines d’animations et de festivités aux Sables d’Olonne. Trois semaines durant lesquelles, le skipper de Quéguiner – Leucémie Espoir va devoir gérer la pression d’avant départ.

« Ce n’est pas simple. Je vois bien que depuis une quinzaine de jours déjà, je suis un peu plus irritable que d’habitude. J’ai aussi un peu plus de mal à m’endormir ou à faire la sieste. Le matin, lorsque je me lève, je suis toujours un peu stressé sur certaines choses. Le départ est dans trois semaines maintenant mais la pression continue de monter doucement. Je me répète que je suis prêt mais je passe mon temps à me demander si je n’ai rien oublié malgré tout. Je ne perds cependant pas de vue que tout cela n’est qu’un jeu et que, quitte à y aller, autant en profiter au maximum. »

 

A poste aux Sables d’Olonne
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Arrivé dans la nuit du 13 au 14 octobre aux Sables d’Olonne à l’issue d’un dernier convoyage pour la Quéguiner Sailing Team, à plus de 15nœuds de moyenne, l’IMOCA Quéguiner – Leucémie Espoir est désormais à poste à Port Olona.

« C’était vraiment un convoyage de rêve : 15-20 nœuds de vent, une mer plate et, en prime, un magnifique coucher de soleil ! C’était vraiment sympa de partager ça avec ceux qui étaient à bord. De plus, cela nous a permis de peaufiner la préparation technique jusqu’au bout ! »

Yann et son Team y resteront jusqu’au 6 novembre prochain, jour, du coup d’envoi de la huitième édition du Vendée Globe.

Si aujourd’hui sa monture est prête, ce n’est pas sans un travail acharné, ces dernières semaines, rappelle-t-il ont était intenses pour réussir à tout terminer.

« Le fait d’être maintenant en Vendée va permettre aux gars de l’équipe de souffler un peu car c’est toute la première partie du Vendée Globe, la partie technique, qui s’achève. Dorénavant, il reste la deuxième, celle de la course proprement dite, et ça va être à moi de jouer ! » rajoute Yann, s’avouant vraiment satisfait des deux années qui viennent de s’écouler.

 

« Que ce soit avec l’équipe technique ou avec le sponsor, nous avons eu des échanges constructifs au quotidien et c’est vraiment satisfaisant pour moi. »

 Mise a l eau du monocoque Imoca Queguiner-Leucemie Espoir - Skipper : Yann Elies - Lorient le 18/04/2016

 

Un Everest à gravir

Pour notre skipper, c’est un nouveau volet de la course qui s’ouvre à lui. Lors de ces trois semaines à venir, il va devoir gérer au mieux son temps entre les rencontres avec le public, les rendez-vous médias et les obligations de l’organisation sans oublier de se réserver des moments pour lui afin de ne pas perdre en vue ses objectifs : boucler le tour du monde et réaliser la meilleure performance possible.

« La guerre du planning débute ! Il va falloir faire le chien de garde et se battre avec l’attaché de presse qui orchestre tout ça pour réussir à avoir un minimum de plages libres afin d’évacuer le stress, de faire du sport et de se mettre un peu au calme à la maison en famille. Lors de ces phases d’avant départ, nous sommes tous énormément au contact du public et des médias et il est vite possible d’avoir la tête qui gonfle un peu. Il ne faut pas oublier que jusqu’alors, nous n’avons encore rien fait, hormis avoir mis nos bateaux dans le port. Ce n’est que le 6 novembre prochain, à 13h02, que nous redeviendrons des marins, avec, devant nous, un tour du monde en solo à accomplir. Un Everest à gravir. Ce n’est qu’une fois que ce sera fait, que nous pourrons alors nous dire que nous avons fait quelque chose de vraiment spécial, pas avant.»

 

Pourquoi le Vendée Globe ?

« C’est un rêve de gamin. Je me rappelle du premier départ de la course, en 1989, et de ce que cela avait représenté à l’époque. Je garde en tête les images du départ mais aussi et surtout celle du bateau de Philippe Poupon (Fleury Michon) qui, couché par une vague, est ensuite resté bloqué à 90 degrés. Cette première édition m’a vraiment marqué mais j’ai aussi été touché, lors des suivantes par les disparitions de Mike Plant lors de son convoyage vers les Sables d’Olonne et de Nigel Burgess dans le golfe de Gascogne en 1992, puis celle de Gerry Roofs en 1997. Toutes ces histoires m’ont, forcément atteint quand j’étais plus jeune mais c’est aussi le cas des victoires d’Alain Gautier ou de Christophe Auguin. Elles ont fait qu’un jour, je me suis dit « pourquoi pas, moi aussi, participer à cette course légendaire ? ».

 

Belle affluence lors des séances de dédicaces sur le stand de la FLE

Des séances de dédicaces ont eu lieu sur le stand de la Fédération Leucémie Espoir, agencé par des bénévoles et situé à l’espace Partenaires/Sponsors au sein du village du Vendée Globe.

Yann Eliès est allé à la rencontre du grand public avant le grand coup d’envoi de la mythique course.

N’hésitez pas à y passer pour découvrir le projet de la FLE et pour soutenir Yann.

 

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#AutaquetavecYann !