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#VG2016 : J + 11

Yann Elies, skipper de l Imoca Queguiner-Leucemie Espoir lors du depart du Vendee Globe 2016 - Les Sables d'Olonne le 06/11/2016

 

Malgré le coup de maître du gallois Alex Thomson, Yann Eliès peut se féliciter d’avoir tiré son épingle du jeu depuis le début de la course en s’accrochant au peloton de tête et en conservant sa huitième place de manière constante.

Si le leader de la course pour le moment, est sorti du Pot-au-Noir en un temps record ; 9 jours, 7 heures et 3 minutes, soit une journée et quatre heures de mieux que Jean Le Cam lors du Vendée Globe 2004-2005, Yann, quant à lui en est sorti au bout de 10 jours, 1 heure et 17 minutes. Il a dû gérer sa machine dans cette zone de convergence intertropicale et batailler dans des conditions délicates, de nombreux passages de grain et une la chaleur étouffante.

 

 

« Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on a laissé quelques plumes dans le Pot-au-Noir. »

 

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Notre skipper fait désormais route vers les côtes brésiliennes pour contourner l’anticyclone de Saint-Hélène.
Désormais, la course s’inscrit dans la durée pour les skippers.

 

 

 

L’état d’esprit du briochin :

« À présent, on rentre dans une vraie course autour du monde, où on ne navigue pas à vue, où on n’a pas de contact avec les autres skippers. On s’inscrit plus dans la durée, même si on n’exclut pas de se croise à nouveau un jour. Par rapport au reste de la flotte, je pense que je ne m’en sors pas si mal. J’aimerais bien être à une cinquantaine de milles devant. J’ai eu des problèmes techniques récurrents à partir de 48 heures après le départ. J’ai donc passé du temps à bricoler et ainsi accumulé pas mal de retard. C’est pour ça que je suis un peu en retrait. […] Je me dis que chacun va avoir son lot de misères sur la durée. Si j’arrive à accrocher le wagon de devant, je ne m’en tirerais pas trop mal, même si les écarts commencent à se distendre. »

L’avis de Yann sur l’exploit d’Alex Thomson, qui s’inscrit dans l’édition du Vendée Globe 2016-2017 :

« Je pense que par rapport à Alex Thomson, nous sommes tous perdants. Il ne s’est quasiment jamais arrêté et n’est même presque jamais descendu en dessous de dix nœuds. Quand il sera dans les alizés soutenus et qu’il pourra tirer la barre, il va, à coup sûr, doubler son avance. C’est indiscutablement lui le grand gagnant de ces derniers jours ! »

 

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#AutaquetavecYann !