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Cap sur le Grand Sud !

« Bien sûr, sur une course comme le Vendée Globe, le temps importe peu mais c’est toujours satisfaisant de se dire qu’on a mis un temps canon sur le premier quart en temps du parcours ! »

 

Yann Elies, skipper de l Imoca Queguiner-Leucemie Espoir lors du depart du Vendee Globe 2016 - Les Sables d'Olonne le 06/11/2016

Dimanche dernier, Yann Eliès a doublé la longitude du cap de Bonne Espérance, puis dans la même soirée celle du cap des Aiguilles marquant officiellement son entrée dans l’Océan Indien.

C’est donc parti pour environ un mois dans le Grand Sud incluant des conditions de navigation et de vie extrêmes.

 

Yann aborde toutefois cette prochaine étape avec un moral en béton et une machine en bon état ! D’autre part, le Briochin peut se féliciter d’avoir battu d’une journée et de 20 heures le temps de référence établi par Armel Le Cléac’h lors de la dernière édition du Vendée Globe en 2012 ente les Sables d’Olonne et l’extrémité de la péninsule du Cap.

 

Comme l’a indiqué Yann, un choix stratégique dépendant des conditions météorologiques va s’imposer à lui très rapidement au Nord des Kerguelen, soit passer très large soit les raser. Pour le moment, mise à part le souci depuis le départ de la course avec son hook de grand-voile et quelques bouts qui s’abîment au fur et mesure de la navigation, le 60 pieds Quéguiner – Leucémie Espoir est en bon état. De quoi booster la motivation et la détermination du skipper pour affronter l’Océan Indien. Étape, que redoute souvent les marins avec un changement d’ambiance brutal et palpable.

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L’état de forme de Yann :

« Je vais bien. J’ai toutefois l’impression d’être un peu décalé au niveau des horaires depuis que je navigue autant au sud en faisant de l’est. Je ne parviens pas à vraiment trouver le bon rythme car le matin, il fait jour très tôt (vers 4 heures) ».

Mardi, Yann Eliès évoluait par 43° sud, dans un vent d’ouest, à 11-12 de nœuds de moyenne. « Un anticyclone – une zone de hautes pressions – se trouve dans son nord. Il y a donc plus de vent dans son sud. De ce fait, il est intéressant pour lui de raser la porte des glaces. Une nouvelle dépression va toutefois lui arriver dessus et, dès lors, il se retrouvera dans un secteur chaud. Logiquement, il surfera à l’avant de ce front jusqu’à ce qu’il se fasse rattraper… ou pas. Si c’est le cas, il devra alors replonger vers le sud, si non, il restera sur une route un peu plus haute. Tout dépendra de sa vitesse », a indiqué Charlie Dalin, le skipper remplaçant du Team Quéguiner – Leucémie Espoir et double champion de France Elite de Course au Large en Solitaire.

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